Samuel Dalembert, la Sensation Haïtienne

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Bilan 05-06

Nouvelle saison, et nouveau coach chez les Philadelphia 76ers. En effet, après la saison moyenne réalisée par l'équipe dirigée par le désormais ex-coach Jim O'Brien, Billy King le manager général de l'équipe décide que la franchise a besoin de changement. Maurice Cheeks, une ancienne gloire des Sixers le remplace fin mai.
Pour Samuel, l'avenir au sein des Sixers est plus qu'incertain puisqu'il arrive en fin de contrat, et au vu des deux saisons passées et de son âge, plusieurs équipes veulent s'attacher les services du pivot haïtien. Finalement, le 2 août, Samuel re-signe officiellement avec les Sixers pour un montant de $58M sur 6ans.

Un contrat digne des meilleurs joueurs de la ligue, des déclarations plein d'espoir et d'attente de la part du coach, un roster faible à l'intérieur; autant dire que Samuel débutait la saison 2005/2006 avec une pression énorme sur les épaules. Malheureusement, il a du attendre un peu avant de prouver la confiance que les Sixers ont mis en lui. En effet, Samuel aggrave une ancienne blessure lors du dernier match de pré-saison face à San Antonio, 5 jours avant l'ouverture de le saison.
Après 14 matches et un bilan mitigé de 8 victoires pour 6 défaites pour son équipe, le pivot des Sixers retrouve le chemin des parquets le 27 novembre. Les bonnes performances s'enchaînent pour Samuel sans toutefois être mirobolantes et sans amener de réel déclic à la franchise, les Sixers terminant l'année avec un bilan de 15 victoires pour autant de défaites. Mais la nouvelle année arrive, et avec elle Samuel parvient à trouver un volume de jeu assez impressionnant puisque sur janvier il tourne à une moyenne de 11.2pts (à 61%) 10.9rbs et 3.4 contres pendant 15 rencontres. Mais avec un calendrier très rude (9 affrontements face aux équipes de l'Ouest sur 15 rencontres en janvier), Philadelphie ne peut faire mieux qu'un bilan de 8V-7D.
En février Samuel baisse un peu mais continue à répondre présent, ce qui lui vaut d'ailleurs jusqu'au 22 février une excellente moyenne statistique sur l'année: 9pts 9.3rbs 3.3blks. Jusqu'au 22 février, oui, date de sa blessure face à Cleveland, blessure qui va l'éloigner des terrains durant à peine plus d'une semaine. Malheureusement pour lui, Steven Hunter va réaliser plusieurs jolies petites performances l'espace de quelques matches, ce qui lui vaudra la confiance du coach. Quand Samuel revient, il est logiquement placé sur le banc. Seulement, les matches passent, et rien ne bouge, Samuel reste sur le banc et doit se contenter des miettes. Lors du mois de mars, il débute 14 des 15 matches sur le banc, et pourtant face à des équipes relativement moyennes, Philadelphia s'en sort mal, avec un bilan de seulement 5 victoires pour 10 défaites. Pendant ce temps Hunter le pivot titulaire ne réalise qu'une moyenne de 7.7pts 5.1rbs et 1.5 contre par match...
En avril Samuel revient comme titulaire au sein de l'équipe mais il ne retrouve pas vraiment son niveau. Statistiquement c'est clair et net, avant sa blessure il était utile et même précieux à l'équipe avec 9pts 9.3rbs et 3.3blks en 33min, après sa blessure il n'est devenu que l'ombre de lui-même avec seulement 4.8pts 5.6rbs et 1.1blk en 19.6min.

Malgré une saison exceptionnelle d'Allen Iverson et des saisons plus qu'honorables de la part de Chris Webber et d'Andre Iguodala, l'équipe n'a jamais réussi à trouver l'équilibre entre Iverson et le reste de l'équipe, les Sixers n'ont jamais vraiment réussi à être une équipe solide, essentiellement à cause d'un manque de solidarité de volonté et de rigueur défensive.
Et Samuel dans tout ça ? Il n'est pas exempt de tout reproche non plus. Même si l'on ne doit pas oublier sa blessure qui a un peu brisé sa saison, il ne faut pas occulter la défense encore trop naïve et trop peu efficace du pivot des Sixers, sans parler du manque évident de jeu offensif. Malgré tout, on peut être encouragé par la bonne première partie de saison réalisée par Samuel, à savoir une présence au rebond et au contre intéressante, ce qui en fait tout de même un pivot au-dessus de la moyenne dans la ligue.